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19 janvier 2016 2 19 /01 /janvier /2016 17:41

Après une nuit blanche consacrée à la préparation des délicieux plats pour notre repas de fin d'année, les participants des ALVP se sont retrouvés le jeudi 17 décembre. Loin d'être fatigués, au contraire, pleins de bonne humeur et d’envie de faire la fête,
ils ont envahi la salle des jeunes du centre social Espace19 Cambrai (Merci Amandine de nous avoir laissé pour cette occasion la salle de tes jeunes protégés!).
 

Le buffet était rempli de victuailles du monde entier. Pour en citer quelque uns et faire des jaloux parmi les lecteurs:
Gâteau Mont blanc, tourte aux légumes, pudding, roulade au chocolat, sweet, samoussa, beignets accompagnés d’haricots, proja (gâteau serbe) et encore…  

Heureux de partager ce moment très chaleureux entre adhérents, bénévoles (un gros bisou à Anne, Hubert et Francis pour leur précieuse aide tout au long de l'année), animateurs et responsables, nous avons beaucoup apprécié de nous retrouver ensemble en dehors des cours.
Echanges, fou rire, jeux et musique entrainante, voici les ingrédients de bonne ambiance lors des rencontres des ALVP.
 
Nous nous sommes séparés avec la joie au cœur et plein de projets divers pour 2016.

Nous vous souhaitons une belle année 2016!!!
 

ASSAGGAS AMAGAZ ! en berbère de la part de Djahida et Dabhia

سال نو مبارک Ghulam en persan

ISELOGHE ! en ego une des langue nigérienne parlée par Tracy

FELIZ ANO NUEVO !   que Cristel nous adresse chaleureusement du Mexique

இனிய புத்தாண்டு நல்வாழ்த்துக்கள் ce qui nous disent Vijeyaranee et Suganya en tamoul

BOLDOG UJ EVET KIVANOK BUEK ! c’est Istvan qui nous le souhaite en hongrois

Nazmun se joint à Sultana pour nous dire  শুভ নববর্ষ

AN NOU FERICIT ! LA MULTI ANI ! Veronica et Liliana de Roumanie

Chúc Mừng Nǎm Mới    du  Vietnam avec Thi Da

SREKNA NOVA GODINA ! les vœux de Macédoine transmis par Gabriela

新年快 en chinois mais comme Hong parle aussi le malais donc on a le droit aux double vœux SELAMAT TAHUN BAHARU

MWAKAMKEMA !!! en suahili de la part d’Asmat des Comores

FELIZ ANO NOVO de la part de Jorge du Portugal et José du Brésil

عام سعيد Assma, Djamila, Nasser, Ahlem et Imen nous souhaitent en arabe

NAYA SALE ABINANDAN en hindi d’Anjanah

честита нова година Nadya finit en bulgare


cette formidable liste des vœux du monde entier des participants présents aux ALVP !!!


 

Ateliers linguistiques à visée professionnelle ALVP :  Repas partagé en joie
Ateliers linguistiques à visée professionnelle ALVP :  Repas partagé en joie
Ateliers linguistiques à visée professionnelle ALVP :  Repas partagé en joie
Ateliers linguistiques à visée professionnelle ALVP :  Repas partagé en joie
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24 décembre 2015 4 24 /12 /décembre /2015 11:34

Pas de foule étouffante et bruyante à l’intérieur du musée, notre visite au Quai Branly était un moment de calme et de détente.
Dans ce musée, avec son organisation inhabituelle, on admire des objets surprenants venant des 4 coins du monde : Océanie, Afrique, Asie, Amérique.
Nous sommes arrivés plongés dans la rivière des mots parmi lesquels nous avons essayé de pêcher ceux connus dans nos langues maternelles.
Une fois au musée, pas de parcours imposé, ce qui peut désorienter la première fois. D’abord en groupe, ensuite en sous-groupes, nous sommes arrivés aux collections d’Océanie. Chaque participant a reçu une feuille dans le but de dessiner l’objet qui l’a le plus marqué. Tout le monde s’est dispersé à la recherche du trésor caché. Et… tout le monde s’est pris au jeu. Le résultat était formidable.
Certains d’entre nous ont découvert ainsi leur talent caché de dessinateur. De retour au centre nous avons travaillé sur les affiches. C’était de nouveau un travail d’artiste : choix de couleurs, de dessins, la composition, le texte.
Les affiches, bien en place dans notre salle de cours, vous attendent pour les admirer !!!

Visite au Quai Branly des Ateliers linguistiques à visée professionnelle
Visite au Quai Branly des Ateliers linguistiques à visée professionnelle
Visite au Quai Branly des Ateliers linguistiques à visée professionnelle
Visite au Quai Branly des Ateliers linguistiques à visée professionnelle
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24 décembre 2014 3 24 /12 /décembre /2014 12:53

Quelques témoignages du chantier d’insertion, nouveau cru !!!

« Le chantier m’apporte beaucoup de connaissances théoriques, de connaissances sur les enfants et j’apprends à travailler en équipe. Je suis plus à l’aise dans mes discussions avec les gens, je fais beaucoup de progrès dans ma vie personnelle… je verbalise !!! Faire partie du chantier d’insertion m’aide aussi moralement, il m’enlève mes soucis de la tête et m’aide à avancer dans mon projet professionnel. » Mariam

« Le chantier d’insertion m’apprend beaucoup de choses, le travail en équipe, la communication, j’ai appris le monde de la petite enfance et j’améliore mon niveau en maths et en français. Cela me permettra de passer mon CAP petite enfance. Merci à ma formatrice qui est très attentive et à l’écoute de chacune d’entre nous. » Dienaba

« Après 7 ans de travail auprès des enfants chez des particuliers et suite à de nombreux entretiens, j’ai fini par comprendre qu’il est important d’avoir un diplôme si je veux aller loin dans le domaine de la petite enfance. J’ai connu le chantier d’insertion Espace 19 via mon référent social et je l’ai intégré le 15 septembre 2014. Depuis le début, j’ai eu à découvrir et à apprendre des choses de la vie autour des enfants que je ne savais pas. J’ai fait énormément de progrès dans ma vie professionnelle et celle de tous les jours. Le chantier est pour moi un canal d’évolution, il me permet d’avoir une autre vision du métier de la petite enfance et ceci me fait mûrir. » Marthe

« Depuis que je suis en formation à Espace 19, il y a beaucoup de changement dans ma vie. D’abord, je me sens épanouie, je suis maintenant plus à l’aise. Puis, j’apprends des choses que je ne connaissais pas avant » Madjondri

« Dans ma recherche effrénée de réussir mon intégration sociale et culturelle, j’ai débuté le 15 septembre 2014 mon parcours dans le chantier d’insertion d’Espace 19 qui consiste à la préparation à l’entrée en CAP petite enfance. La première période a été des cours essentiellement puis, je suis arrivée sur mon lieu d’emploi où je suis restée en observation. Observer, c’est prendre des notes, recueillir toutes les informations susceptibles de m’aider à comprendre mon environnement de travail et connaitre les enfants et leur prise en charge. Actuellement, je commence à participer de manière progressive aux activités pratiques afin de mieux appréhender les différentes tâches de mes futures missions. Le but du chantier étant de passer le CAP petite enfance afin d’augmenter mes chances vers les opportunités d’emploi dans le domaine de la petite enfance que j’affectionne particulièrement. Je remercie ma référente de stage, ma responsable de chantier et tous ceux qui m’apportent leurs connaissances et soutien pendant toute ma période de stage. » Flavie

« Voici une nouvelle année qui débute avec tous ces « commencements » : la formation qui commence, le lien entre le groupe qui se forme, les découvertes, les questionnements et les premières réflexions éducatives que j’affectionne particulièrement… Je suis ravie d’accompagner 12 nouvelles apprenties pendant 11 mois dans leur construction professionnelle et je remercie tous les acteurs qui participent aussi à ce cheminement : les tuteurs, les responsables des structures petite enfance, les assistantes sociales, les formateurs et bien sûr les apprenties.
A très bientôt… » Corinne, responsable du chantier d’insertion.

Le chantier d’insertion 2014 2015….
Le chantier d’insertion 2014 2015….
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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 12:11

par Caroline Kiaya

La médiation socioculturelle qu’est-ce que c’est ? Voilà l’objet du P’tit dej Papotipapota du mercredi 2 avril au Centre social Espace Riquet. Plutôt que faire découvrir cette fonction à travers un discours et une présentation power point, les médiatrices d’Espace 19 et leur responsable ont choisi de présenter quatre saynètes toutes inspirées de situations réelles. Elles ont mis à contribution deux salariés d’Espace 19 Riquet (Djouhoudi et Carole) et deux adhérents (Mamé et Mme Wang) pour être comédien-nes avec elles. Quelle réussite !
Environ 25 personnes étaient présentes, une majorité d’habitants et quelques professionnels.
La médiation socioculturelle à Espace 19 est assurée par une équipe de 5 médiatrices qui interviennent dans différentes langues parlées en Chine, au Cambodge, au Sri Lanka, en Inde et en Afrique, elles interviennent aussi en français et en anglais.
Leur mission est de favoriser la communication entre les institutions et les usagers notamment les personnes issues de l’immigration. Elles effectuent un décodage culturel afin d’éviter les incompréhensions linguistiques, culturelles ou liées aux représentations.
Elles facilitent l’accès aux droits par l’information, l’accompagnement dans les démarches administratives et si nécessaire l’orientation des usagers vers d’autres professionnels.
Les problématiques traitées sont diverses : santé, juridique, scolaire, logement, emploi, administratif. De plus, les médiatrices accompagnent les femmes victimes de violences.
Pour mener à bien ces missions, elles interviennent dans plusieurs lieux : Espace 19 (centre sociaux et également au 22 bis rue de Tanger), centres de Protection Maternelle et Infantile (PMI), centres médicaux, hôpitaux, établissements scolaires, foyers….

Parmi les quatre saynètes présentées, deux se passaient dans un centre social d’Espace 19 : l’une concernait une demande de titre de séjours, l’autre concernait une demande d’Aide Médicale d’Etat. La troisième saynète se déroulait dans une école élémentaire et la dernière dans un centre de PMI.
Ces mises en situation ont mis en lumière la manière dont les médiatrices interviennent : elles ont toujours une approche globale prenant en compte l’environnement de la personne (famille, logement, niveau de connaissance du pays d’accueil…). Elles reformulent la demande de l’usager, elles n’hésitent pas à poser toutes les questions nécessaires afin que l’usager bénéficie pleinement de ses droits. Elles l’accompagnent souvent sur plusieurs entretiens, par leur connaissance fine des dispositifs sociaux et du réseau d’acteurs locaux associatifs et institutionnels. Si nécessaire, elles orientent vers d’autres professionnels (juristes, assistantes sociales, psychologues,…).

Arrêtons-nous le temps de quelques lignes sur la saynète relatant la médiation scolaire. Face à un enfant chinois de CE2 ne parlant pas et se basant sur un certificat médical ancien, la directrice d’une école est persuadée que l’enfant a un gros retard de langage et doit être envoyé dans une école pour enfant handicapé. Puis, grâce à l’intervention d’une médiatrice chinoise, elle comprend que l’enfant a tout simplement du mal à s’exprimer en français mais a bien toutes ses capacités mentales comme n’importe quel enfant de son âge. Le rôle de la médiatrice, grâce au décodage culturel, va bien au-delà de l’interprétariat. Dans ce cas précis, elle aura évité à un enfant chinois d’aller dans une école pour enfant handicapé.
Les médiatrices ont aussi pour mission d’informer les professionnels sur l’environnement et la culture d’origine de la personne afin que leurs messages et leurs décisions soient plus adaptés à chaque situation et mieux compris par les usagers. C’est ainsi que récemment l’équipe d’une PMI du 19eme a fait intervenir les médiatrices lors de leur journée pédagogique sur les traditions chinoises, tamoul et africaines pendant la grossesse et après la naissance du bébé.

Un grand merci aux médiatrices, à Mme Wang, à Carole Eudo, à Djouhoudi Mahamdou et à Mamé pour leur talent d’acteurs ce 2 avril !!!

Si vous ou vos proches ont besoin d’un renseignement ou bien d’un accompagnement par une médiatrice, merci de vous adresser à l’accueil d’un centre social d’Espace 19. 

 

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 13:52

par Lucille Tetu

Non les allocataires du RSA ne sont pas que des matricules, ce sont autant d'histoires vécues, de projets déçus, de schémas familiaux et de freins à lever lors des entretiens, autant de sujets individuels avec des rêves et des espoirs à apprivoiser... avant de pouvoir réellement effectuer un accompagnement en trouvant caché sous le discours de façade l'envie résiduelle qui subsiste encore après le plus souvent des années à errer dans les dispositifs d'insertion, qu'ils connaissent parfois mieux que nous pour les avoir tester un par un au gré des diverses orientations.

L'accompagnement social global des bénéficiaires du RSA revêt bien des formes différentes, il n'existe pas de manuel du référent RSA, il y a autant de façon de faire que de référents, autant d'outils et d'options que l'on peut en imaginer. Il s'agit d'un soutien dans les affaires du quotidien qui se veut et se souhaite par essence humain et empathique, qui demande du temps et des perspectives - pourtant dans un cadre législatif imposé qu'il faut sans cesse rappeler et expliquer.
Dans cet environnement de statistiques, de rapport d'activité, de bordereaux à signer, de comptes à rendre et d'actes pro à enregistrer sur ISIS il ne faut jamais oublier que le coeur du métier c'est la création et entretien du Lien, c'est la rencontre/promiscuité de deux personnes dans un bureau à intervalle régulière qui permet de toucher du bout du doigt l'envie résiduelle de vivre, de s'accomplir...masquée sous le sceau de "la recherche de l'autonomie financière".

Chacun sait que l'indépendance s'acquiert après de nombreuses étapes et que toutes les démarches portant sur les soins de santé, l'ouverture et le maintien des droits, l'amélioration de l'habitat, la gestion du budget, l'harmonisation des relations parents-enfants, la restauration de l'estime de soi...sont des prémices indispensables avant de pouvoir amorcer un accompagnement vers l'emploi.

Parce qu'il s'agit d'autant de freins imaginés ou réels qui font que ces personnes dépendent des minima sociaux, parfois pendant des années, sans parvenir à en sortir car pour beaucoup au fil du temps cette situation de précarité devient une norme rassurante et l'idée de reprendre un emploi ou une formation avec nouveau calcul de leur prestation, perte des droits connexes (CMU, CMU complémentaire, gratuité des transports...) et fin d'une prise en charge entrainent des incertitudes...

Autant d'inquiétudes et brouillards qu'il faut combattre en éclaircissant les flous au fil des entretiens car c'est en disposant de toutes les données que les personnes que nous accompagnons peuvent faire leur propre choix de vie, mesurer et se saisir de leurs ressources - qui bien souvent leur sont insoupçonnées -  et avancer dans le sens qui leur convient le mieux pour améliorer leur situation.

En tant que référent RSA nous ne sommes que des intermédiaires entre l'individu et le dispositif, entre une situation et les moyens de la dénouer, entre une envie et les pistes de réalisation.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 15:06

par Khadija, Leila, Kadiatou, Aïssatou, Amaria et Corinne DEBERGUE

Le dernier né d’Espace 19, c’est lui….. un chantier !
Sans casque ni chaussures de sécurité ………..
Un chantier d’insertion qui accueille 12 nouvelles collègues
Pendant 10 mois durant lesquels les équipes petite enfance leur lèguent
Quelques savoirs faire et savoir être ainsi que la motivation
Pour prendre confiance et entrer en formation !!!!

Le chantier d’insertion « Préparation à l’entrée en CAP petite enfance » a débuté le 16 septembre 2013….

Voici le témoignage de ce qui s’y passe…..

« Je m’appelle Khadija, j’effectue actuellement mon stage en crèche, j’y apprends beaucou

p et pratiquer me permet de voir que je suis capable de faire beaucoup de choses. Etre avec les enfants me donne envie de les voir évoluer et c’est un immense plaisir pour moi ».

« Espace 19 m’a permis d’intégrer le chantier d’insertion pour la préparation à l’entrée en formation CAP petite enfance ; grâce à cela, j’ai pu obtenir un contrat de travail et surtout m’insérer dans le monde du travail. Cela me permet aussi de redémarrer une nouvelle carrière professionnelle intéressante et très enrichissante auprès des enfants. J’ai beaucoup appris depuis le début de mon travail en crèche familiale. L’observation, la réflexion et la transmission sont très importantes dans le domaine de la petite enfance. » Kadiatou

« Cela fait déjà deux mois que j’ai débuté mon chantier et j’ai l’impression que ça fait deux semaines. En parallèle, j’ai l’impression d’avoir appris deux ans de connaissances grâce aux moyens mis à notre disposition. Après plusieurs années d’inactivité, je reprends confiance en moi… la recette de cela : une grande motivation, une pincée de bonne humeur et le tout relevé avec une touche de Corinne ! » Leila

« La chantier d’insertion m’a appris beaucoup de choses sur tout le travail en équipe, la communication ainsi que la verbalisation. Je trouve que c’est une chance pour moi d’être là, ça me permet d’apprendre le monde du travail dans la petite enfance ainsi que la remise à niveau en maths et en français. Cela me permet d’améliorer mon niveau pour passer le CAP ou le concours d’auxiliaire. » Aïssatou

«J’ai la chance de faire partie du premier chantier d’insertion qu’a instauré Espace 19, je suis formée à devenir une future professionnelle de la petite enfance en me faisant un stage en structure et des cours de remise à niveau. Je suis éloignée de l’emploi et je surmonte des difficultés sociales importantes ; l’accompagnement que m’offre Espace 19 sur le plan professionnel m’est très bénéfique, Corinne est très attentive et très à l’écoute de chacune d’entre nous, elle a eu le don de me réconcilier avec l’école : faire des maths et du français n’est plus une corvée pour moi, sa formation incite à l’apprentissage. » Amaria

 

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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 13:00

par Lucille Tetu

 

Peut être avez-vous déjà entendu parler d’ISIS (non pas la déesse égyptienne), son existence a été évoquée lors de la réunion animateurs-coordinateurs du vendredi 27 septembre dernier, sans que son nom n’y soit associé (un peu comme si l’énoncer reviendrait à provoquer le courroux sur nous tous…) Mais non justement parlons en d'autant que ce logiciel va durablement changer/perturber la manière de travailler de chacun des référents RSA du Pôle Social. Et comme en logique associative tout ce qui nous concerne vous concerne (et inversement/réciproquement) voilà quelques éléments d’explication-éclaircissements.

 

ISIS il en est question depuis des années, la DASES y travaille depuis fort longtemps, on en entend parler  comme d’un lointain mythe mais personne ne croyait réellement à son arrivée. Et pourtant si. Toute l’équipe du Pôle Social a été invitée par la DASES à deux jours de sensibilisation/formation sur sa complexe utilisation…des questions (pourquoi des volets tels que le médecin traitant, le "génogramme" - indiquant tous liens de parenté connus - ou le budget mensuel du foyer en ligne) et dysfonctionnements (convocations standards répétant à loisirs de ne surtout pas oublier son CV, ne laissant pas l’opportunité d’y glisser le logo de l’association, la spécificité d’Espace 19 d’avoir 3 lieux de réceptions) ont été soulevés…pour aussitôt retomber…inertes.

 

ISIS est un logiciel intégré à REMI - qui pour faire simple est une plateforme réunissant les informations et différents dispositifs afférents au RSA, sollicitable par les référents pour enrichir l’accompagnement des personnes suivies à ce titre. La révolution consiste d’une part à ce que la CAF, Pôle Emploi, les Espaces Insertion et les Associations puissent mettre leurs données en commun (se pose la question des limites du partage d’information, du flou existant sur l‘éventail des professionnels qui auraient accès aux données) et d’autre part (et là ça peut piquer sévère) à inverser le mode de facturation de la prestation. Auparavant Espace 19 rendait annuellement des comptes sur son activité RSA (fréquence des rendez-vous, nombre de familles et personnes isolées accompagnées…) et était payé en conséquence. Désormais Espace 19 sera rémunérée en fonction d’une multitude de petites cases cochées par les référents eux même suite aux rendez-vous (présence/absence, dispositifs utilisés, « actes professionnels » mis en œuvre, suite à donner…).

 

La déception majeure à la découverte du logiciel fut qu’en rien - malgré l’annonce initiale - "tout pouvoir faire directement en ligne" - il n’est en effet en rien créée pour faciliter la tâche des référents, au contraire c’est une forme de doublons pour simplement rendre compte à la DASES des « actes professionnels » engendrés. Là où nous pensions gagner du temps en - par exemple - cliquer pour inscrire une personne à une prestation de Diagnostique-Orientation (qui comme son nom l’indique permet de faire le point sur l’adéquation entre le niveau d’une personne et son souhait de formation/recherche d’emploi ou de lui donner des pistes d’orientations professionnelles auxquelles elle n’aurait pas songé jusque là) il faudra en réalité - comme actuellement - téléphoner au partenaire DO, discuter de la situation, trouver une date de disponibilité commune, remplir une fiche de liaison, l’envoyer à celui-ci, créer une convocation, l’envoyer à la personne (jusque là ça va) et ensuite… Ensuite il faudra se connecter sur REMI, entrer dans ISIS, indiquer le nom de la personne, son adresse ou le numero CAF, choisir parmi une liste la personne voulue, entrer dans son dossier, vérifier qu’Espace 19 soit l’organisme de suivi actif, mentionner au besoin le nom du référent, aller dans l’onglet « actes professionnels », cliquer sur le « + », indiquer l’organisme, la date et heure du 1er rdv du DO, quelques détails supplémentaires, valider l’action, vérifier qu’elle s’affiche dans la liste des « actes pro » et y revenir par la suite pour préciser si le rendez-vous a effectivement eu lieu ou non…et la suite à donner.

 

Imaginez que le moindre rdv, les orientations et aides financières… sont tous soumis à la même logique. C’est une suite de clics qui se surajoute au suivi de la personne (à faire pendant ou après le face à face - "attendez je clique" ?). Sans parler des 3 mois devant nous, jusqu’en janvier 2014, pour indiquer dans chaque dossier des allocataires du RSA suivis par le Pôle Social - pour chaque individu composant la famille - les « sept données obligatoires » (nom du référent, date de naissance, type de logement, niveau de scolarité, date de prise en charge administrative et sociale…) afin d’ouvrir droit à la facturation de l’accompagnement de cette personne. Concrètement chaque référent va avoir trois mois pour prendre des nouvelles habitudes, devoir passer un temps certain - à ne faire que l’entrée de ces données…

 

Tout ça pour vous prévenir que pour l’Equipe du Pôle Social ce logiciel est un peu comme l’arrivée d’une grippe permanente, nous trouverons comment continuer à travailler au mieux mais nous serons très certainement freinés par ces lourdeurs administratives supplémentaires, donc ne vous inquiétez pas (de trop) si en nous croisant dans chacun des centres sociaux où nous avons des permanences (Laila et Achata à Riquet ; Juliette, Anne Sophie et Ariel à Cambrai ; Lucille à Ourcq) nous semblons fiévreux ou avons les yeux rouges…c’est juste une des conséquences de l’arrivée d’ISIS : la multiplication du temps passé devant le PC.

 

A suivre ! 

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 10:50

par Samia Chaouchi

Le 21 mars 2013, une soixantaine de personnes ont investi les locaux de l’ACERMA à travers les ateliers d’écriture, peinture, modelage, improvisation théâtre et photographie. Organisée par Espace 19 Cambrai et l’association ACERMA, la journée « Croisons Nos Talents » fut l’occasion de faire découvrir les activités proposées dans le cadre du projet « Ensemble, Réveillons Nos Talents » : participation à des sorties culturelles (musées, spectacles…), à des ateliers créatifs (écriture, peinture, vidéo…) et au groupe d’expression pour échanger et faire émerger des projets culturels.
    Les participants ont laissé libre court à leur créativité en s’exprimant à travers l’art dans toute ses formes. Temps de rencontre et de découverte, « Croisons Nos Talents » était aussi l’occasion de partager un moment de détente et de convivialité. A leur arrivée, les participants ont été invités à un petit déjeuner : café, thé, gâteaux, salade de fruits… L’évènement a ensuite été clôturé par un repas partagé, auquel chaque personne présente à contribué : plat indien, salades de riz, charcuterie, fromages…
    De nombreuses personnes qui n’ont pas eu le temps d’explorer tous les ateliers, ont suggéré d’étaler ce type d’évènement à travers une journée entière. « La prochaine fois il faudra que ce soit plus long… » ; « Vous organisez ce genre de manifestation régulièrement ? » ; « Il faudrait recommencer ! »… sont des témoignages que nous avons relevé. « Croisons Nos Talents » est donc une initiative à renouveler absolument !

    Nous remercions tous les artistes et intervenants des associations ACERMA, Espace19, Les Toiles et Atouts Cours, qui ont pris part à cette mobilisation.
    Si vous souhaitez rejoindre le projet, renseignez-vous auprès d’Espace 19 Cambrai au 01 40 37 78 85, ou de l’ACERMA au 01 48 24 98 16.

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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 16:40
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6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 16:11

par Elise Masiulis

Mardi 23 à 14h00, au métro Corentin Cariou, se trouvait un groupe d’énergumènes, vêtues toutes de rose, apparemment réuni pour manifester et qui scandait des messages bien étranges...

"Oui, oui, oui, à la mammographie! Oui, oui, oui au dépistage gratuit!"

Hein? Pardon? Une manif pour quelque chose et pas contre? C'est surprenant! Il faut dire, c'est tellement galvaudé de manifester contre la vie chère, la crise, les licenciements...Voilà une manif enfin positive! Mais une manif pour quoi au fait?

Une militante raconte : "on sait que dans le quartier Flandre, les femmes participent moins au dépistage organisé du Cancer du sein, que dans d'autres quartier. Pourtant c'est gratuit et toutes les femmes reçoivent l'invitation de 50 à 74 ans...Alors, pourquoi se priver! Il faut profiter de cette occasion pour prendre soin de soi et vérifier si tout va bien! Ca vaut le coup quand même!"

Les partenaires rassemblés autour de cette cause étaient tous là : 

Espace 19 bien sûr, mais aussi ADECA75, La ligue contre le Cancer, la Mairie du 19ème, la CPAM et bien sûr Joyce, militante de coeur et gentille organisatrice dans l’âme...

Tel un nuage rose, le groupe a donc déambulé dans tout le quartier Flandre en s'arrêtant notamment devant la CPAM, rue Archereau, et pour finir autour d'un buffet rose à la rotonde Stalingrad...

Répétez après moi : "Oui, oui, oui, à la mammographie! Oui, oui, oui au dépistage gratuit!"

 Pour les photos, cliquez ici !
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